Un hélicoptère du SAMU cause une belle frayeur aux riverains de la clinique de la Côte-d'Opale
L’héliport de la clinique boulonnaise a l’inconvénient d’être implanté tout près des habitations. PHOTO «LA VOIX».
|COUP DE VENT |
Un hélicoptère du SAMU, venu déposer une personne dimanche après-midi sur l'héliport de la clinique de la Côte-d'Opale à Saint-Martin-Boulogne, a causé une mini-tornade lors de son redécollage. La bourrasque de vent a tout balayé dans les jardins des habitations toutes proches et blessé, légèrement, deux personnes. ...
Nathalie Leterme, dont l'arrière de l'habitation donne sur l'héliport, est habituée à voir des hélicoptères se poser et redécoller. Mais celui du SAMU de dimanche, elle ne l'oubliera pas.
Tonnelle arrachée
« L'hélico blanc du SAMU (qui appartient à la société NHV) est venu se poser vers 14 h 30, il faisait beau, on profitait du jardin, raconte-t-elle. J'avais accroché du linge. C'est lors du redécollage, deux heures plus tard, que l'incident est survenu. Au lieu de faire comme habituellement, c'est-à-dire de décoller cabine face à nos jardins et de pivoter ensuite en l'air, il s'est levé un peu du tarmac, a pivoté sur lui-même et, en s'élevant, a reculé vers nos habitations. Quand il a mis plein gaz, tout a été soufflé dans nos jardins. J'ai juste eu le temps d'attraper mon fils qui jouait au ballon pour le mettre à l'abri, mon linge s'est retrouvé dans les arbres du voisin. Ce n'est rien à côté de ce qu'ont vécu mes voisins qui fêtaient l'anniversaire de leur fille. Leur tonnelle a été arrachée et un morceau a touché la grand-mère au cou. Elle a dû aller aux urgences de la clinique. La fillette a pris un transat en plein visage. Quant à mes autres voisins, leur parasol s'est retrouvé sur le toit d'une véranda trois maisons plus loin (photo). »
La direction de la clinique a vivement protesté auprès du SAMU. L'héliport de la clinique boulonnaise respecte la réglementation de l'aviation civile (zone de sécurité en phase d'atterrissage et de décollage, éloignement des lignes à haute tension...), mais présente l'inconvénient d'être implanté tout près des habitations et d'un hôtel. Lors de sa création en 2007, le gérant de l'hôtel s'inquiétait notamment pour les nuisances sonores.
Pas une première
Nathalie Leterme ne décolère pas face à l'attitude du pilote, lequel aurait refusé d'écouter les récriminations des riverains quand il est revenu se poser une seconde fois, en fin de journée. « Mon mari a couru dans le jardin, escaladé le mur avec un voisin. Quand le pilote les a vus arriver sur le tarmac, il s'est empressé de redécoller. »
Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident survient. En 2008, un hélicoptère, n'ayant visiblement pas respecté son couloir d'envol, avait causé la même frayeur aux habitants en passant trop près des maisons. Cette fois-ci, ces derniers ont déposé plainte au commissariat de police. •
ROMAIN DOUCHIN ET OLIVIER MERLIN
La société NHV indiquait hier soir que la position de l'hélicoptère au décollage dépend toujours de l'orientation du vent. Il ne peut donc toujours effectuer la même manoeuvre. Quant à la présence du riverain venu à la poursuite du pilote, la société rappelle que l'hélistation est interdite au public et dangereuse, d'autant que cette irruption, toujours selon NHV s'est faite « rotor tournant ».
Source : lavoix du nord du 19 avril 2011
L’héliport de la clinique boulonnaise a l’inconvénient d’être implanté tout près des habitations. PHOTO «LA VOIX».
|COUP DE VENT |
Un hélicoptère du SAMU, venu déposer une personne dimanche après-midi sur l'héliport de la clinique de la Côte-d'Opale à Saint-Martin-Boulogne, a causé une mini-tornade lors de son redécollage. La bourrasque de vent a tout balayé dans les jardins des habitations toutes proches et blessé, légèrement, deux personnes. ...
Nathalie Leterme, dont l'arrière de l'habitation donne sur l'héliport, est habituée à voir des hélicoptères se poser et redécoller. Mais celui du SAMU de dimanche, elle ne l'oubliera pas.
Tonnelle arrachée
« L'hélico blanc du SAMU (qui appartient à la société NHV) est venu se poser vers 14 h 30, il faisait beau, on profitait du jardin, raconte-t-elle. J'avais accroché du linge. C'est lors du redécollage, deux heures plus tard, que l'incident est survenu. Au lieu de faire comme habituellement, c'est-à-dire de décoller cabine face à nos jardins et de pivoter ensuite en l'air, il s'est levé un peu du tarmac, a pivoté sur lui-même et, en s'élevant, a reculé vers nos habitations. Quand il a mis plein gaz, tout a été soufflé dans nos jardins. J'ai juste eu le temps d'attraper mon fils qui jouait au ballon pour le mettre à l'abri, mon linge s'est retrouvé dans les arbres du voisin. Ce n'est rien à côté de ce qu'ont vécu mes voisins qui fêtaient l'anniversaire de leur fille. Leur tonnelle a été arrachée et un morceau a touché la grand-mère au cou. Elle a dû aller aux urgences de la clinique. La fillette a pris un transat en plein visage. Quant à mes autres voisins, leur parasol s'est retrouvé sur le toit d'une véranda trois maisons plus loin (photo). »
La direction de la clinique a vivement protesté auprès du SAMU. L'héliport de la clinique boulonnaise respecte la réglementation de l'aviation civile (zone de sécurité en phase d'atterrissage et de décollage, éloignement des lignes à haute tension...), mais présente l'inconvénient d'être implanté tout près des habitations et d'un hôtel. Lors de sa création en 2007, le gérant de l'hôtel s'inquiétait notamment pour les nuisances sonores.
Pas une première
Nathalie Leterme ne décolère pas face à l'attitude du pilote, lequel aurait refusé d'écouter les récriminations des riverains quand il est revenu se poser une seconde fois, en fin de journée. « Mon mari a couru dans le jardin, escaladé le mur avec un voisin. Quand le pilote les a vus arriver sur le tarmac, il s'est empressé de redécoller. »
Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident survient. En 2008, un hélicoptère, n'ayant visiblement pas respecté son couloir d'envol, avait causé la même frayeur aux habitants en passant trop près des maisons. Cette fois-ci, ces derniers ont déposé plainte au commissariat de police. •
ROMAIN DOUCHIN ET OLIVIER MERLIN
La société NHV indiquait hier soir que la position de l'hélicoptère au décollage dépend toujours de l'orientation du vent. Il ne peut donc toujours effectuer la même manoeuvre. Quant à la présence du riverain venu à la poursuite du pilote, la société rappelle que l'hélistation est interdite au public et dangereuse, d'autant que cette irruption, toujours selon NHV s'est faite « rotor tournant ».
Source : lavoix du nord du 19 avril 2011
Dernière édition par aidemoniteur le Jeu 21 Avr - 0:25, édité 2 fois (Raison : rajout de la photo)